Depuis mars 2021, le ministère de la Digitalisation, Infrachain, le Luxembourg Institute for Science and Technology (LIST) et l’Interdisciplinary Centre for Security, Reliability and Trust (SnT) collaborent activement à l'amélioration de l'accès aux services transeuropéens à travers le projet EBSILUX.
Thierry Grandjean, Ingénieur de recherche Blockchain au LIST explique en quoi consiste la première phase du projet sur lequel le LIST travaille et comment cette étape va impacter la continuité d'EBSILUX.
Pouvez-vous présenter le LIST ?
« Le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) est une Organisation de Recherche et de Technologie (RTO) active dans les domaines de l'informatique, des matériaux et de l'environnement. »
« Le LIST développe des prototypes de produits/services compétitifs et orientés marché à destination d’acteurs publics et privés, et travaille sur l’ensemble de la chaîne de l'innovation : recherche fondamentale et appliquée, incubation et transfert de technologies. »
« En transformant les connaissances scientifiques en technologies, données et outils intelligents, le LIST éclaire les citoyens dans leurs choix, soutient les pouvoirs publics dans leurs décisions et booste les entreprises dans leur développement. »
Pourquoi le LIST a-t-il rejoint le projet EBSILUX ?
« La blockchain est un sujet de recherche stratégique pour le LIST, notamment pour toutes ses utilisations possibles dans le domaine de la sécurité de l’information. Le projet EBSILUX va d’abord permettre de lutter contre la falsification des diplômes. Ensuite ce projet va utiliser la Self Sovereign Identity pour permettre aux utilisateurs de reprendre le contrôle de leur identité numérique. Les enseignements tirés de ces deux composantes du projet pourront être appliquer par nos équipes de chercheurs dans de multiples autres domaines. »
Comment le LIST est-il impliqué dans le projet ?
« Le LIST a tout d’abord été chargé de la mise en place du nœud EBSI [European Blockchain Services Infrastructure] actuellement hébergé par le gouvernement Luxembourgeois. »
« Une autre mission du LIST, dans le cadre de ce projet, est l’organisation de séances de formations qui ont pour but d’expliquer le fonctionnement de la blockchain aux administrations Luxembourgeoises et de permettre à ces même administrations de comprendre dans quelle mesure l’utilisation de la blockchain peut avoir une valeur ajoutée dans leurs activités. »
« La tâche la plus conséquente du LIST dans ce projet est la création d’une première version de la solution sous forme de “Minimum Viable Product” qui sera livrée pour la fin de l’année académique 2021-2022. »
Dans quelle phase du projet vous trouvez-vous actuellement et en quoi consiste-elle ?
« Nous sommes à la fin de la phase d’analyse. Nous avons travaillé conjointement avec l’université du Luxembourg pour définir comment la nouvelle solution s’intègrerait avec l’existante. Le choix des différentes briques technologiques qui seront utilisées sont pratiquement arrêtés. Le développement de la solution proprement dit va pouvoir commencer dans les semaines qui viennent. »
« Au niveau des formations, la première a eu lieu en septembre et d’autres séances vont être organiser d’ici à la fin du projet. »